NOUS SUIVRE :

Sur les traces d'Angèle MERICI fondatrice des Ursulines

Notre ensemble scolaire s’est donné 5 règles que chaque membre de la communauté éducative s’engage à suivre.

« Vivre ensemble « insieme » …

  • Respecte : ce que tu es, les autres, ton cadre de vie et de travail

  • Ecoute : les conseils et recommandations. Prête une oreille attentive aux autres

  • Progresse : dans ton travail, dans ton comportement. Fais preuve de volonté dans tout ce que tu entreprends

  • Partage : tes compétences avec les autres et montre-toi solidaire

  • Grandis : en offrant aux autres ta joie et ta confiance

…pour se construire »

"SERVIAM" : "Je servirai"

Notre Ensemble scolaire est un Etablissement du Réseau Méricien Sous Tutelle Congrénaniste des Ursulines de l’Union Romaine

Les élèves des Ursulines dans plusieurs pays du monde ont pour devise « serviam » : « je servirai » :

 

  • La couleur verte : Symbole de la confiance et de notre espérance,

  • La petite Ourse : Nom de Sainte Ursule, constellation à laquelle appartient l’étoile polaire à partir de laquelle on peut choisir son chemin,

  • Devise Serviam : Je servirai Dieu, le Christ, l’Eglise et mes frères et sœurs en humanité

  • La croix : Signe de l’amour de Dieu et du salut du monde

Angèle Merici (1474-1540)

Elle naît en 1474 dans l’Italie prospère et convoitée de la fin du XVe siècle, à une époque singulièrement chaotique, marquée par le luxe éhonté des riches (on continue aujourd’hui encore d’évoquer les fastes de la Renaissance), la misère scandaleuse du peuple, la désagrégation de la famille, la perte du sens moral et des repères religieux.

Marquée dès son adolescence par une forme de vision, elle se révèle rapidement aux autres comme :

  • UNE FEMME DE PRIÈRE, saisie par l’amour du Christ, menant une vie, de grande simplicité et de service à l’exemple de Saint François d’Assise.

  • UNE FEMME DE CŒUR, attentive, aux problèmes prégnants d’une société délétère (où se déploient les spectres de la maladie, de la faim et des guerres), travaillant inlassablement avec d’autres laïcs pour y porter remède.

D’abord discrète, son action force peu à peu le respect et l’admiration de son entourage. Après 1515, dans une Italie ruinée par les guerres, elle fait figure de référence, de repère et l’on vient la consulter de toutes les sphères de la société. Puisant sa force et son autorité dans l’évangile, source de son action, et grâce à son sens étonnant des relations, celle que l’on surnomme « LA MADRE » devient un modèle rayonnant, un guide dans la vie spirituelle.

En novembre 1535, riche de sa longue expérience, Angèle, au crépuscule de sa vie se décide enfin à fonder la « Compagnie des Ursulines » qu’elle dote d’une règle religieuse tout à fait originale dans sa forme et dans son fond (c’est la 1ère règle écrite par une femme pour des femmes).

Angèle choisit de laisser dans leurs familles les membres de son Institut plutôt que de les enfermer à l’écart du monde dans un monastère. Ainsi, c’est dans leur milieu de vie qu’elles vont devenir ferments de paix, de rectitude morale et de foi. Pour finir, Angèle confie le gouvernement de ses sœurs à des femmes laïques, aidées de laïcs.

Les ursulines à Pau

Fondation le 20 juin 1675 par 4 Ursulines venues de Dax à la demande de l’évêque de LESCAR.

De la Fondation à la Révolution :

1675 – 1790

Elles s’installent rue de Nay, l’actuelle rue Louis Barthou et « tiennent école ».

Elles enseignent la doctrine chrétienne, à toutes sortes de filles, de quelque âge et condition qu’elles soient. Quelques unes viennent d’Espagne.

Période de la Révolution

1790 : Confiscation des biens, inventaire, adjudication, vente.

1792 : Expulsion des religieuses, emprisonnement de 7 d’entre elles.

1793 : Dispersion.

XIXe siècle : 1804 – 1904

1804 : Retour à Pau. Napoléon 1er avait intégré les Ursulines au Corps Universitaire.

Deux religieuses tentent l’impossible : elles empruntent, achètent. Elles reçoivent, quelque temps après, le secours actif de 9 Ursulines de Lyon. La communauté de Pau s’étoffe et parvient à vivre.

1852 : Acquisition à 1 km de Pau de la propriété Vigné sise avenue Trepoëy. Les Palois l’appellent « Sainte Ursule des Champs ».

1872 : Construction de la chapelle en ville (à l’emplacement de l’actuel Palais des Pyrénées).

1878 : On dénombre 100 pensionnaires, 180 externes, 20 orphelines. Les élèves sont préparées au Brevet Elémentaire et au Brevet Supérieur mais la « formation chrétienne » et la « bonne éducation » demeurent les préoccupations essentielles.

XXe Siècle : 1904 – 1920

1904 : Confiscation des biens, inventaire, adjudication, vente, expulsion des religieuses.

1905 : Exil en Espagne : Fontarabie.

1911 : « Sainte Ursule des Champs » est mise en adjudication…rachetée par une Association civile qui la loue à Mme FEILLET « jusqu’au retour des religieuses ».

De 1920 à nos jours

1920 – Retour à Pau : ouverture de l’école à « Sainte Ursule des Champs » sous le nom de « Pension Bordères », nom de la directrice.

1924 : Construction de 2 ailes latérales.

1945 : La Communauté entre dans « l’Union Romaine ».

1947 : 4 religieuses viennent en renfort de Tartas, Toulon, Montauban pour s’occuper des élèves. Sur l’emplacement de « la maison Vigné » s’ouvre l’école paroissiale – annexe de l’école Saint-Martin.

1960 : Don au diocèse d’une parcelle de terrain pour la construction d’un complexe paroissial : église, presbytère, salles, espace de jeux.

1963 : Construction d’un bâtiment à l’ouest pour classes et internat (le primaire et les maternelles d’aujourd’hui).

1971 : « Carte scolaire ». Sainte Ursule laisse le lycée et garde les classes primaires ainsi que le collège qui devient mixte. Entre mai et novembre, construction du Collège grâce à la vente de la ferme et des terrains environnants.

1973 : Construction de la maison de retraite « Merici » pour les religieuses âgées.

1978 : La Direction de l’Ecole et du Collège est confiée à des laïcs.

1984 : Fermeture de l’internat.

2023 : L’Etablissement est toujours sous tutelle des Ursulines et abrite près de 1100 élèves des classes maternelles à la 3ème.